Après le succès des Équinoxes en ligne, la Fondation a le plaisir d’accueillir dans ses espaces une soirée dédiée à la poésie et invite une vingtaine de poètes(ses), lecteurs et lectrices.
Thème de la soirée : FRAGILE.
L’occasion également de célébrer l’ouverture de la Fondation John Giorno à New York.
Nous le sommes toutes et tous, fragiles, et résilient.e.s aussi. Fragile est notre monde, ce que nous avons réalisé avec une acuité décuplée pendant cette année étrange, entre enfermement et liberté, cristallisations et métamorphoses, violences et illusions.
Le 19 septembre 2020, pour le “John Giorno Poetry Day”, résonneront à la Fondation Thalie sur le thème de « L’art d’être fragile », les voix de poètes, lecteurs, artistes, performeurs de tous horizons, de la Turquie à la Belgique, de la France aux États-Unis, tous conscients que la fragilité est fondamentalement liée à notre humanité même, notre finitude en tant qu’individu. Accepter la vulnérabilité, la nôtre, en tant qu’être humains, femmes, hommes, autres, et la vulnérabilité de notre monde, c’est être conscients que nous n’avons chacun.e qu’une seule parcelle de vie, une seule peau de chagrin. Seule issue alors, pour les poètes : célébrer la vie, car si la nôtre est infiniment friable, la Vie elle-même est infiniment puissante, cette vie dont John Giorno écrivait, pour clore un poème dédié à William Burroughs, Allen Ginsberg, Brion Gysin « and some others » : « the very worst is happening now, life goes on. »
Life goes on. Poetry goes on. John Giorno est mort mais nous célébrons sa poésie, cette poésie qui a la capacité de donner une forme audible au pire. La poésie qui, comme la vie, possède une pleine capacité d’autoréparation, une capacité dont nous semblons oublier parfois qu’elle est à portée de mains. Et parmi les questions qu’aimerait poser « Fragile », celles-ci : comment nourrir et faire exister le monde dans lequel nous aimerions vivre demain ? Quel monde construire, quelle société, comment ? Et que peuvent les poètes pour faire vivre une identité locale, une écosophie globale ? How to « Welcome the Flowers » ?
Parmi nos lecteurs, Kendell Geers nous lira la fragilité de l’amour, Ellen Leblond-Schrader celle de la mémoire, Christine Guinard habite un champ de plomb, Sandra Ghosn raconte Ta plainte, la mienne, Violaine Lochu partage le babil, Charles Moody lit Rick Moody, Boys enter the house, et Sarah Riggs, Murmurations.
Des lectures-performances fort fragiles qui révèlent des bribes de vulnérabilité esthétique et la « force vulnérable » de la création.
Lecteurs invités : Pascale Barret ; Greta Bellamacina ; Boris Bergmann (sous réserve) ; Janet Biggs ; Haleh Chinikar ; Carole Douillard ; Céline Fribourg ; Kendell Geers ; Sandra Ghosn ; Christine Guinard ; Nathalie Guiot ; Dana Hoey ; Nikias Imhoof ; Ali Kazma ; Ellen Leblond-Schrader ; Violaine Lochu ; Randa Maddah ; Naomi Melville ; Robert Montgomery ; Charles Moody ; Shannon Plumb ; Barbara Polla ; Sarah Riggs ; Vincent Scarito ; Frank Smith ; Nathalie Vanderlinden.
Programmation : Nathalie Guiot, Barbara Polla et Pascale Barret
Billetterie en ligne : ici [réservation obligatoire – attention places limitées pour cet événement].
Vous pouvez également suivre cet événement en direct sur notre site et sur le site du Centre Pompidou.
N.B : La retransmission en direct sur notre site aura lieu dans la fenêtre de l’image.
Télécharger le communiqué de presse : ici
En prélude aux lectures poétiques Equinoxe(s), la Fondation ouvre ses portes dès 19h pour une présentation publique des Editions Ishtar (en présence des auteurs).
Plus d’infos : ici
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Informations pratiques
Tarif : 6€ / Gratuité*
*étudiants, demandeurs d’emploi, -26 ans, membres SMART
Nous vous remercions de bien vouloir vous présenter 45 minutes avant le début des lectures en vue de leur retransmission en direct
15 rue Buchholtz, 1050 Bruxelles
T +32 244 60 343
En partenariat avec le Centre Pompidou et le Centre Wallonie-Bruxelles à Paris :