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Un café face aux oeuvres : Et si ce paysage était un jardin immense ?

Une fois par mois, nous vous proposons la lecture d’une sélection d’œuvres de la collection, un moment exclusif et convivial pour aborder les thèmes et mouvements de l’art contemporain des cinquante dernières années. Une expérience du sensible propre à révéler les jeux et les relations invisibles qu’entretiennent les oeuvres entre elles et laisser libre court à l’interprétation de chacun.e,  passionné.es d’art.

Cette troisième rencontre explorera la notion de paysage et plus largement notre relation à la nature, à travers un accrochage des oeuvres textiles d’Elise Peroi et de Desire Moheb-Zandi, et des photographies de paysages sous-marins en grand angle et en lumière naturelle de Nicolas Floc’h.

 

  • Elise Peroi (France, 1990), par le tissage et la performance, crée des jardins sculpturaux questionnant notre relation à la nature.
  • Desire Moheb-Zandi (Allemagne, 1990) tisse des paysages stylisés à partir de matériaux trouvés. Les rendus si colorés s’accomplissent dans son invitation à toucher délicatement ses œuvres.
  • Nicolas Floc’h (France, 1970) développe, depuis une dizaine d’années, une production photographique liée aux changements globaux et à la définition de paysage sous-marin.
  • Une lecture transversale abordera la question du paysage, du jardin, et leur lien avec les arts textiles. Saviez-vous que les tapis persans, remplis de motifs végétaux, sont en réalités des jardins d’hiver faits pour que l’on puisse, qu’importe le temps, habiter le paysage ? Michel Foucault envisage d’ailleurs les tapis persans comme des « hétérotopies », des lieux utopiques localisés. Avez-vous par ailleurs entendu parler de ces nomades aborigènes qui créent le paysage en chantant et pour qui, dès lors, rien n’est plus grave que de chanter faux ? Par la lecture de Tim Ingold, nous chercherons enfin un lien entre la marche et le tissage.

Objectifs :

  • (Re)découvrir des artistes, issus de la collection de la fondation. Tant de beauté, de voyages potentiels ne demandent qu’à être découverts.
  • Prendre part à une médiation orientée sur l’échange, le dialogue.
  • S’approprier des thèmes centraux dans le travail d’Eva Jospin en les confrontant à d’autres cultures, à d’autres concepts.

 

La rencontre est animée par Valère Gilles, chargé de médiation à la Fondation Thalie.

Tarif réduit pour les étudiants, enseignants, -26 ans, demandeurs d’emploi et membres SMART